Oh ma nièce !
Mais... j'aime bien cette expression moi, ça fait classe XD.
(n'importe quoi x__x" )
Bref j'ai
enfin finit cette histoire. Hachi pourra vous confirmer que j'y ai passé du temps. x)
Alors même si ce n'est pas le cas, faites semblant d'aimer ç_ç. Je vais faire une dépression sinon XD
Vie:" On dit que l'amour donne des ailes. Depuis mon enfance, à chaque fois que j'essaie d'atteindre le ciel, je finis par tomber..."Quand on prononce le mot « mère », on songe immédiatement à de la tendresse, du l’amour, des sourires et gâteaux fait maisons n’est-ce pas ? Après tout c’est normal, c’est ce dont se souviennent la plupart des gens de leur petite enfance. Mais il existe une minorité de personnes qui n’ont pas eu cette chance. Qui n’ont pas connu les goûters d’anniversaire surprise, les ballades au zoo, les bisous du soir ou bien même des mots tendres. Et Won Min fait partit de ce groupe.
Né en Corée du Sud, près de la frontière, le garçon n’avait qu’un seul défaut lors de sa venue au monde. Le fait d’être, justement de sexe masculin. Dans de nombreux pays les gens rêvent d’avoir des garçons et bien souvent abandonne leur enfant dès la naissance lorsque l’enfant est une fille. Et bien pour la mère de Won Min c’était l’inverse. Depuis sa jeunesse la femme désirait passer la frontière et pour cela une seule solution. Avoir une fille qui se mariera avec un Sud Coréen. Par chance, elle tomba enceinte à l’âge de 33 ans, de son petit ami de longue date, un sud Coréen et eu deux jumelles. Elle qui désirait une fille en avait finalement eu deux, et était heureuse au possible. Son histoire aurait put être très belle. Elle aurait put se marier, élever ses filles et devenir Sud Coréenne quelques années plu tard. Mais le destin en a voulu autrement. Quelques jours après la naissance de ses filles, tandis qu’elle se trouvait dans la voiture avec son petit ami pour rentrer chez eux, un conducteur ivre arriva face à eux, lancé à pleine vitesse… Tout les trois sont morts sur le coup, tandis qu’elle survécut par chance, ou malchance… Ce n’est que neuf ans plus tard, à l’âge de 42 ans qu’elle tomba à nouveau enceinte, d’un simple rendez vous d’un soir. Oui vous l’aurez deviné de Won Min. Lorsqu’elle apprit qu’il s’agissait d’un garçon il était trop tard pour avorter. Alors elle se résigna à avoir un garçon dont elle ne voulait pas… Voilà l’origine de Won Min. Pas très brillant n’est-ce pas ?
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« Si seulement tu avais été une fille... »
Cette phrase, Won Min y eu droit presque tous les jours de son enfance. Ou en tout cas de ses six premières années. Sa mère ne l’aimait pas. Il avait bien finit par le comprendre. Même pour un tout jeune garçon c’était évident. Alors qu’un enfant à besoin d’affection, d’une présence maternelle, Won Min était seul. Sa mère se contentait de le nourrir, l’amener à l’école et de le ramener. Rien d’autre. Pas de discussion telles que « qu’à tu fais à l’école aujourd’hui ? » Pas de mots tendre, de petites attentions rien. Pas même un regard. A l’âge de cinq ans Won Min avait l’impression d’être un fantôme, et tous les soirs dans son lit il pleurait. Il pleurait toutes les larmes que son corps pouvait se permettre de faire… Heureusement qu’il avait ses amis à l’école et ses maîtresses. Eux faisaient attention à lui. Il se sentait exister en leur présence. Mais ça, sa mère le lui dérobera un an plus tard, lorsqu’elle l’abandonnera devant un orphelinat.
Lassée de s’occuper de cet enfant qui n’était rien à ses yeux, elle décida un soir de l’abandonné tout simplement. Une fois que Won Min s’était endormi elle entra discrètement dans sa chambre et lui fit respirer du chloroforme afin d’être sûre qu’il ne se réveille pas. Puis elle le transporta jusqu’au premier orphelinat de Séoul qu’elle trouva, laissant un mot avec son fils.
- Citation :
- « Je vous confie mon fils Won Min. Je l’ai éduqué pendant quatre ans, mais je n’ai malheureusement plus les moyens de l’élever. Je vous le laisse en espérant que vous lui trouverez une bonne famille. »
Manque de chance, Won Min n’a jamais été adopté, comme la plupart de ses camarades. Le personnel de l’orphelinat avait beau être gentil, les enfants là bas étaient de véritables terreurs. Et pas seulement dans le sens « gentils petits monstres », bien au contraire. Won Min s’en rendit compte rapidement et dut changer son caractère et son comportement s’il ne voulait pas finir comme tête de turc… Sa mère ? Elle ne lui manquait pas bien sûr, il n’était même pas étonné d’avoir été abandonné…
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« Joyeux anniversaire Won Min ! 5 ans, tu es déjà grand ! »
« Mais… Je n’ai pas cinq ans, j’en ai 7 ! »
« Ah ah ! Mais oui, bientôt. Soit patient. »
Silencieux, le garçon observa la jeune femme, un air surpris sur le visage. Comment pouvait-elle croire qu’il n’avait que 5 ans ? Il était bien plus grand que les autres, et parlait plus facilement aussi. C’était tellement évident qu’il était plus vieux ! Mais malgré ça, le garçon se tut, et fit comme si de rien n’était. Le soir, tandis qu’il jouait avec son cadeau d’anniversaire, deux petites voitures, un garçon d’une dizaine d’années, Tae Yang, vint vers lui et saisit d’un geste rapide les deux jouets.
« Eh ! Ils sont à moi ! Rends les moi ! »
« Ah ah ! Ici ce sont les plus forts qui gagnent Won Min. Tu n’as toujours pas comprit ça ? »
Et le garçon quitta la pièce en riant. C’est le jour de ses « cinq » ans que Won min finit par se résigner. Ils le croyaient vraiment âgé de cinq ans ? Et bien d’accord, il aurait cinq ans. Il fallait être le plus fort pour tout obtenir ? Il le serait également. C’est donc dans cet esprit que le garçon grandit, finissant par croire réellement qu’il était âgé de deux ans de moins qu’il ne l’était en réalité ; se bagarrant pour un rien avec ses camarades. Se rebellant contre n’importe qui et accordant si peu d’importance à ses études qu’il redoubla deux fois au collège.
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« Won Min, pourquoi fais tu ça ? »
« Je sais pas. Pour m’amuser. »
« T’amuser ?! Ca t’amuse de terroriser tes camarades féminines ?! »
« Ouais… »
Ce jour là le directeur du collège était à deux doigts de faire une crise. Ces gamins de l’orphelinat… De vrais délinquants ! Tous autant qu’ils sont ! Et Won Min était l’un des pires c’est évident. Combien de fois était il entré dans ce bureau depuis son arrivée ? Une dizaine de fois ? Oh, plus sans aucun doute. En plus, c’était la deuxième fois qu’il redoublait. Avoir 16 ans et être en troisième… Quelle honte ! Mais il n’était pas le seul, bien sûr. Ses « amis » étaient nombreux à avoir redoublé également.
« Écoute-moi bien Won Min. Si une telle chose se reproduit, tu seras expulsé. »
Vaine tentative d’intimidation…
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« Won Min tu viens ? On va mater les filles et leur faire peur. »
« Je suis pas motivé ce soir, allez y sans moi. Je vais plutôt aller boire. »
« T’es sûr ? »
« Ouais ouais, allez-y. »
Ce soir là, Won Min n’accompagna pas ses « amis » pour terroriser les filles. Non pas que les mots du directeurs étaient encore de son esprit, il les avait oublié depuis bien longtemps. Il n’en avait tout simplement pas envie. Quelque peu fatigué il avait préféré s’assoir sur un banc et enfiler plusieurs bières avant de rentrer à l’orphelinat à une heure matinale…
Puis trois jours plus tard, alors qu’il dormait paisiblement dans sa chambre, il fut réveillé sans aucune douceur par des policiers, qui l’embarquèrent lui et ses camarades… Surpris et désorienté Won Min se laissa faire sans un mot, tandis que les autres orphelins eux, se débattaient.
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« Avoue-le ! Tu l’as violée n’est-ce pas ?! »
« Et même si je l’avais fait ça ferai quoi ? Envoyez-moi en prison si vous voulez. Je n’ai rien à perdre de toute façon. »
Là-dessus Won Min tourna son regard vers la fenêtre. C’était le printemps, le soleil brillait ce jour là, et les arbres commençaient peu à peu à feuillir à nouveau. Il faisait beau, et pourtant, pendant presque deux ans il ne pourra plus en profiter. Oui, Won Min a été envoyé en maison de redressement avec les autres jeunes de l’orphelinat. Et ce jour là, le garçon comprit réellement ce que le mot enfer signifiait.
« Won min, pourquoi tu n’as pas dit que tu étais innocent. Tu n’as rien fait toi. »
« Tu as entendu non ? Je n’ai rien à perdre. Ma vie est pathétique, alors ce n’est pas ça qui va changer chand chose. Tu ne crois pas Sung’ ? »
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Quatre… Cinq … Six… Sept… Won min comptait dans sa tête, le nombre de coups qu’il recevait. Chaque fois le nombre augmentait, il l’avait remarqué. Alors pour on ne sait qu’elle raison il s’était mit à les compter à chaque fois. Aujourd’hui ils étaient au nombre de neuf. Moins que la dernière fois, c’est étrange. Mais ils avaient été beaucoup plus forts, ça le jeune délinquant ne pouvait pas le nier. Sa lèvre commençait déjà à enfler tandis qu’un horrible goût de sang empreignait sa bouche. Alors il cracha, une fois puis deux, tandis que Ki Sung n’arrêtait pas de tousser, près de lui.
« J’en peux plus Min’ , j’en peux plus de tous leurs coups… »
Crachant à nouveau le sang qui remplissait peu à peu sa bouche, Won Min se tourna vers son ami, puis l’aida à se relever. Il l’allongea sur le lit de la cellule qu’ils partageaient alors que les gardiens étaient partis depuis quelques minutes déjà. Assis près de son ami, il essuya ses lèvres avec la manche de sa chemise avant de soupirer.
« Ca va bientôt s’arrêter Sung’ je te le promets. »
« Comment tu le sais ? »
« Parce qu’on va leur faire subir la même chose… »
La douleur avait rapidement quitté les yeux de l’adolescent, très vite remplacée par de la haine. L’orphelinat n’était rien comparé à ce qu’ils vivaient ici. L’esclavagisme, la violence gratuite, le harcèlement… Si Won Min devait donner un synonyme au mot enfer, il répondrait sans aucun doute « maison de redressement ». Mais à présent tout ça c’est finit. Il ne se laisserait plus faire maintenant.
Dès lors, à chaque fois qu’un surveillant tenta de les toucher, Won Min et ses camarades se défendirent, provocants de nombreuses bagarres… Et par chance, deux ans plus tard, alors qu’il atteignait enfin la majorité, enfin « officiellement », il sortit de là. Pour « bonne conduite lors des activités de bénéfices publiques. »
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Won Min se retrouva donc majeur, près à vivre enfin une nouvelle vie, son enfance et adolescence gâchées. On aura beau dire, le passé reste le passé, qu’il faut aller de l’avant, il est impossible de l’oublier complètement. Et pour le jeune homme c’était tout simplement impossible. Désormais la colère et la douleur faisaient parti de lui. Comme une seconde peau en quelque sorte. Mais surtout… un mot s’était gravé dans sa mémoire au fil de ces deux années. Un mot terrifiant quand il prend une place importante dans l’esprit de quelqu’un : vengeance. Oui, Won Min a dans l’idée de se venger désormais. A vrai dire, c’est la seule chose qui le maintient encore en vie. On l’accuse d’avoir commit des viols ? Parfait. Désormais il n’aura pas été envoyé en maison de redressement pour rien, puisque ces viols, il va les commettre. Alors fatigué de vivre à Séoul, mais surtout écœuré, Won Min déménage pour Busan où il trouve un stage pour devenir agent de sécurité et gardien. Et en parallèle, il détruit la vie de deux jeunes femmes.
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« Salut toi, tu es tout seul ce soir ? »
C’était tellement facile… Elle devait avoir quoi ? 18 ans ? Et bien sûr, elle n’avait pas l’intention d’aller plus loin qu’un simple flirt ce soir. Pauvre chose songea Won Min, tandis qu’il l’entrainait pour une promenade nocturne dans les rues de la ville… Il n’avait pas spécialement envie de la violer. Non, il n’en avait pas envie du tout même. Cette jeune fille bien qu’un peu aguicheuse avait l’air d’être quelqu’un de bien. Elle ne lui avait rien fait. Mais dans la tête de Won Min raisonnait toujours ce mot. Vengeance… Et il lui suffit de se rappeler ces deux années passée en maison de redressement pour perdre son humanité, ou presque…
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« Est-ce que vous vous rappelez quelque chose qui pourrait nous aider à le reconnaître ? »
« Et bien il y a plusieurs choses qui m’ont surprise… »
« Surprise ? »
« Oui, par exemple, avant de me forcée à m’allonger sur le sol, il a retiré sa veste et la déposée à plat pour que je m’allonge dessus. Et puis… Il n’avait… Il n’avait pas l’air excité. C’est gênant à dire, mais… Il n’a pas gémit, il ne pas touchée non plus. C’est comme s’il avait fait ça par obligation ou quelque chose comme ça… »
« Hum… Vous êtes la deuxième jeune fille à nous décrire cet agresseur. »
Après deux autres viols similaires, les journaux télévisés ne parlaient que de ce fameux violeur, qu’ils surnommaient déjà « the gentleman rapist ». Et Won Min songea qu’il était temps pour lui de quitter Busan. Alors à 22 ans il retourna vivre à Séoul où il retrouva très vite l’un de ses « camarades » de l’orphelinat : Ki Sung.
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Quelques semaines après son déménagement dans la capitale, une fête foraine s’installa en ville. Et Won Min y trouva là l’occasion rêvé d’assouvir un peu plus son désir de vengeance qui ne s’était toujours pas calmé. Les mains dans les poches, il se promena tout simplement avant d’apercevoir une scène pour le moins intéressante un peu plus loin. Une jeune fille qui devait avoir à peu près son âge était en train de se disputée avec un garçon, son petit ami sans aucun doute. De là où il se trouvait Won Min pouvait entendre certains mots ;, lorsqu’ils étaient criés, et celui qui revenait le plus souvent était « menteur ». Après quoi, elle partit en direction du parking, laissant le jeune homme. Finalement, Won Min avait trouvé sa victime. Won Min la suivit quelques minutes, le temps qu’ils s’éloignent du monde puis finit par lui adresser la parole.
« Excusez-moi. Je sais que je me mêle de ce qui ne me regarde pas mais… Vous allez bien ? »
Alors bien sûr au début Won Min se montrait poli et prévenant, mais comme chaque fois, dans ce genre de situation, il devint plus insistant jusqu’à ce que la jeune fille se mette en colère. « Lâchez-moi ! » A ce moment là, un garçon traversait le parking. Et si lui le remarqua, ce ne fut pas réciproque, sur le coup. Finalement, Won Min lâcha la jeune fille tout en haussant les épaules. « Très bien, comme tu voudras » puis il retourna à la fête foraine...
Une heure plus tard, cette même jeune fille revint vers lui, les yeux emplis de larmes, d’autres roulants sur ses joues.
« Je veux bien que tu viennes chez moi, mais on ne fera rien ce soir d’accord ? Je ne suis pas d’humeur. »
Tout ce que put faire Won Min à ce moment là fut d’acquiescer silencieusement…
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Deux jours plus tard, en première page du journal on pouvait apercevoir cette jeune fille… Allongée sur du goudron, en bas d’un immeuble. Le titre de cet article, court mais pourtant précis disait : « une jeune fille retrouvée morte au bas de son immeuble. »
Won Min quant à lui était enfermé dans son appartement, les volets fermés, les yeux rivés sur cet article, des larmes roulant sur ses joues depuis plus d’une journée maintenant. Il n’avait pas dormi non plus ; et sans cesse il se répétait cette question « Qu’est-ce que j’ai fait ? ». Il a fallu que cette fille meure pour qu’il se rende enfin compte de sa stupidité. Se venger… De qui ? Cette fille ne lui avait rien fait, rien. Et finalement c’est elle qui avait subit sa colère. Maintenant Won Min n’avait plus qu’une idée en tête : se cacher, et essayer de vivre. Parce qu’oublier était impossible, et le suicide une preuve de lâcheté dans ce cas là. Tout ce qu’il pouvait faire pour se punir c’était vivre avec cette mort sur sa conscience. Hors de question de retourner en prison, l’idée d’être traité comme en maison de redressement lui était impossible…
Là-dessus il saisit son téléphone.
« Ki Sung ? J’ai besoin de ton aide…»
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C’est ainsi que deux semaines plus tard, Kim Won Min disparu des ordinateurs de la mairie, remplacé par un certain Choi Shi Won. Oui, grâce à Ki Sung et d’autres de ses camarades de l’orphelinat spécialisés dans la falsification d’identité, Won min put se créer une nouvelle vie et trouva un emploi au musée de la ville. A présent il pouvait vivre tranquille, enfin en quelque sorte, car bien évidemment le jeune ne s’est toujours pas pardonné ses crimes. Ainsi tous les soirs Won Min est incapable de s’endormir, cette scène apparaissant sans cesse dans son esprit.
Mais il a autre chose qui réveille Won Min en pleine nuit. Ou plutôt quelqu’un d’autre. Seon Hyuk Jeong. Un nom qu’il n’oubliera sans doute jamais. Ainsi qu’un visage. Pourquoi est-ce que cet étudiant en histoire l’obsède ? Won min n’en a aucune idée, et à vrai dire, il a peur de le savoir.
Alors aujourd’hui Won min n’est qu’un être qui se torture lui-même, espérant un jour pouvoir racheter sa faute. Il ne s’imagine même pas être heureux, parce qu’il n’en a tout simplement pas le droit.